Des spé­ci­ficités d’At Osborne Belgium

Pub­lié 28 sep­tem­bre 2022

Récem­ment, à l’oc­ca­sion de la rédac­tion du rap­port annuel de notre Hold­ing néer­landaise, nos directeurs et quelques col­lègues se sont prêtés au jeu de l’in­ter­view pour par­ler des spé­ci­ficités de notre fil­iale belge, rap­pel­er son his­toire et met­tre en avant ses valeurs. Voici l’ar­ti­cle, dans lequel nous nous retrou­vons à merveille:

AT Osborne Bel­gium prône un man­age­ment participatif

Fil­iale du groupe en Bel­gique, AT Osborne Bel­gium emploie 27 per­son­nes et est co-dirigée par Thier­ry-François Yer­naux, CEO, et Marc Acht­en, COO. Depuis sa créa­tion, le bureau s’est peu à peu détaché du hold­ing pour vol­er de ses pro­pres ailes.

Née en 1990 à Brux­elles, AT Osborne Bel­gium grandit timide­ment d’abord, à l’ombre du hold­ing néer­landais. « Quand je suis entré chez AT Osborne Bel­gium, en 2001, l’équipe se lim­i­tait à sept per­son­nes et dépendait encore large­ment des Pays-Bas », se sou­vient Thier­ry-François Yer­naux, qui sera propul­sé admin­is­tra­teur délégué de la petite struc­ture à 36 ans, huit ans après son arrivée. « à l’époque, la ges­tion de pro­jets et la maîtrise d’ouvrage déléguée étaient des métiers rel­a­tive­ment incon­nus en Bel­gique, con­traire­ment aux Pays-Bas où ils étaient ancrés de longue date. »

Sous sa direc­tion, AT Osborne Bel­gium s’épanouit. Et se… fran­cise. « Aupar­a­vant, 50 % de nos mis­sions étaient menées en néer­landais. Le bureau devenant de plus en plus fran­coph­o­ne, résol­u­ment tourné vers le cen­tre et le sud du pays, il s’est affranchi du hold­ing néer­landais pour se con­stru­ire une iden­tité pro­pre. Une iden­tité belge, avec une langue et une cul­ture dif­férentes », souligne Thier­ry-François Yer­naux, qui s’associe dès 2009 avec Marc Acht­en. « Il y a plus dans deux têtes que dans une », sourit-il. Le duo super­vise 25 col­lab­o­ra­teurs, free-lances ou employés, archi­tectes et ingénieurs de for­ma­tion pour la plu­part. « Nous sommes beau­coup moins nom­breux qu’aux Pays-Bas, mais nous avons la volon­té de grandir pour attein­dre 30 per­son­nes d’ici la fin de l’année 2022. »

L’affranchissement du bureau belge

Car le suc­cès est au ren­dez-vous. Les résul­tats d’AT Osborne Bel­gium sont bons et se main­ti­en­nent depuis 12 ans à présent. « Avec la mul­ti­pli­ca­tion des normes et des régle­men­ta­tions, et les enjeux devenus prég­nants en ter­mes de dura­bil­ité, de per­for­mance énergé­tique des bâti­ments ou encore de cir­cu­lar­ité, les secteurs de la con­struc­tion et de l’immobilier se sont com­plex­i­fiés. Plus que jamais, notre exper­tise et nos con­seils sont devenus indis­pens­ables pour nos clients », observe Thier­ry-François Yer­naux. Et ce, qu’il s’agisse d’organismes publics (CPAS, sociétés de loge­ments soci­aux, admin­is­tra­tions…) ou privés (pro­mo­teurs, développeurs-pro­prié­­taires, groupes indus­triels…). « Nous faisons aus­si de la con­sul­tance pour des insti­tu­tions européennes, comme le Par­lement européen et la Banque européenne d’investissement », pointe-t-il. Au total, AT Osborne Bel­gium planche sur une quar­an­taine de pro­jets par an, par­fois jusqu’à 50. « Nous avons dévelop­pé un know-how qui n’est pas trans­pos­able d’un pays à l’autre. Cela ren­force claire­ment notre autonomie par rap­port à nos amis néer­landais. Doré­na­vant, on se rap­proche d’un mod­èle de franchise. »

L’influence de l’employ­ee buyout

Comme les fil­iales néer­landais­es, le rachat du hold­ing par ses employés en 2003 a forte­ment influ­encé la fil­iale belge. « C’est une par­tic­u­lar­ité que je mets en avant quand je recrute de nou­veaux pro­fils et qui ren­con­tre un grand intérêt auprès des jeunes tal­ents », avance Sylvie Reuter, archi­tecte et respon­s­able des Ressources humaines d’AT Osborne Bel­gium, qu’elle a rejoint en 2017. « La prise de par­tic­i­pa­tion des col­lab­o­ra­teurs à l’actionnariat et donc, au man­age­ment de l’entreprise, imprègne notre tra­vail au quo­ti­di­en. Nous sommes tous ani­més par la recherche d’excellence avec, bien sûr, des résul­tats à la clé. Mais nous ne subis­sons pas une pres­sion agres­sive pour attein­dre des objec­tifs financiers out­ranciers qui, au final, reviendraient à des per­son­nes loin­taines et haut placées. Le fruit de nos efforts prof­ite à la col­lec­tiv­ité. Il nous est directe­ment redis­tribué, via des bonus ou une prise de par­tic­i­pa­tion à l’actionnariat du hold­ing. C’est très grat­i­fi­ant et instau­re une cul­ture d’entreprise singulière.»

Lib­erté d’action et de parole

Dans le même temps, cette forme de man­age­ment par­tic­i­patif et respon­s­able est pro­mue par la direc­tion d’AT Osborne Bel­gium, qui a pour ambi­tion d’accorder un max­i­mum de lib­erté et d’indépendance à son per­son­nel. « Marc et moi avons à cœur d’offrir à nos col­lab­o­ra­teurs notre sou­tien et notre expéri­ence, insiste Thier­ry-François Yer­naux. Mais tout en leur con­fi­ant des respon­s­abil­ités et en leur lais­sant une marge de manœu­vre pour faire leurs preuves. » Une con­fi­ance qu’apprécie par­ti­c­ulière­ment Amélie Zop­pé, jeune con­sul­tante spé­cial­isée en économie et con­struc­tion cir­cu­laires, engagée en mars 2021. « J’ai inté­gré AT Osborne Bel­gium en pleine crise san­i­taire, alors que le télé­tra­vail était encore la règle. Mais la petite taille du bureau et l’esprit d’équipe qui y règne ont con­tribué à me sen­tir tout de suite accueil­lie. C’est ce que j’aime ici, l’équilibre entre l’autonomie accordée à cha­cun dans ses mis­sions et pro­jets d’une part, et l’entraide au sein du groupe de l’autre. Nous jouis­sons d’une grande lat­i­tude, mais sans jamais être lais­sés à nous-mêmes. »

En tant que respon­s­able RH, Sylvie Reuter a mis en place des procé­dures pour per­me­t­tre à tous les mem­bres du per­son­nel de s’exprimer régulière­ment et de partager leurs dif­fi­cultés, leur ressen­ti par rap­port à leur tra­vail, mais aus­si par rap­port à l’entreprise de manière générale. « Cet échange con­tinu par­ticipe à faire évoluer le bureau, à amélior­er sans cesse l’outil et l’environnement de tra­vail. Sans oubli­er le bien-être des col­lab­o­ra­teurs, qui se sen­tent écoutés et respec­tés », indique-t-elle, prenant appui sur son par­cours per­son­nel. « J’ai tou­jours été intéressée par l’humain et ce pen­chant naturel a été repéré et val­orisé par la direc­tion, qui m’a invitée à m’investir à mi-temps dans les ressources humaines. Cela en dit long sur les valeurs prônées au sein du bureau, je trouve. »

Cinq valeurs essentielles

AT Osborne Bel­gium se pré­vaut de cinq valeurs chères à sa direc­tion et à ses col­lab­o­ra­teurs : le bon­heur, l’excellence, l’intégrité, la réal­i­sa­tion et la lib­erté. « Ce ne sont pas des mots en l’air, de belles paroles mis­es en avant dans la com­mu­ni­ca­tion mais pas néces­saire­ment appliquées. Il s’agit, au con­traire, de réels engage­ments pris par l’ensemble du per­son­nel du bureau, aver­tit Amélie Zop­pé. On est tous dif­férents, mais on se retrou­ve dans ces valeurs com­munes qui guident notre travail. »

« Dans notre méti­er de con­sul­tants, ce qui fait la valeur de l’entreprise, c’est celle des per­son­nes qui la com­posent. » (Thier­ry-François Yer­naux, admin­is­tra­teur délégué)